César, Oscar et Alexandre

Une histoire de statues pour un statut ou en quoi la statue change le statut. Il parait évident qu’il y a un avant et un après, comme si l’obtention du fameux prix ouvrait un cycle, une appartenance, un club. Ainsi Alexandre devient grand et rejoint Michel qui l’était déjà.

Et si le prénom César semble bien plus empreint de victoire et de noblesse, Oscar dégage une aura bien supérieure. Alexandre avait été 3 fois César en son pays et l’était lui prophète ! Et s’il avait aussi caressé un ours d’argent, Oscar lui confère un autre statut, en sus, il va de soi de l’autre statue.

Alexandre est grand et ne boudons pas notre plaisir, même s’il l’était déjà au Budapest Hôtel. Il faut des leaders, des éclaireurs de ceux qui dégagent le terrain et par leur nom font résonner un savoir-faire, une école, mettent en avant un métier, une origine.

Il y eut les glorieux ainés, Michel, Maurice, Francis, Georges et Gabriel, il y a Alexandre et demain la place pour un nouveau prénom à ranger dans les listes après César et Oscar. On doit comptabiliser 11 statues pour un statut, celui du compositeur français de musique de film, aucune autre catégorie ne peut se targuer d’autant de réussite chez Sam.

Oui, Sam est l’oncle d’Oscar, c’est chez lui que se décide une partie des grandes destinées de notoriété, de rayonnement. N’enlevons pas à Oscar le mérite d’exister et surtout celui de reconnaître la musique, de la consacrer au même titre que les autres composantes. Car si César fait de même, il est un grand absent sur ce terrain, un qui estime hélas que la musique ne vaut pas une palme et ça c’est tellement dommage.

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