Downton Abbey

C’est pour ceux qui connaissent d’abord le nom d’une série télévisée, un nom so british pour une série qui l’est tout autant. Depuis quelques jours c’est aussi un long métrage, long métrage totalement fidèle aux personnages et à l’esprit de la série.

Je dois avouer que je n’ai jamais été un fidèle spectateur du programme, je l’ai croisé parfois, m’y suis arrêté de temps en temps mais je lui ai toujours trouvé un charme fou. Évidemment il faut sans doute être sensible à l’Angleterre de l’entre-deux-guerres, à ses principes monarchistes et bourgeois, à son système social désuet et ses valeurs traditionnelles. Je dois le confesser ici, je suis de ces gens-là, je ne suis pas nostalgique d’une période que je n’ai jamais connue mais réceptif à l’image que l’on nous en donne à voir, à cet espace temps un peu irréel où le plus gros problème réside dans le choix de la tenue pour le diner.

Autant le dire d’emblée j’ai aimé ce film, j’ai passé un très bon moment, je crois que cela tient à peu de chose en fait. J’y ai trouvé exactement ce que j’étais allé chercher et le film a eu l’élégance de ne pas prétendre à plus que ce qu’il est. C’est un film qui ne sert à rien, du cinéma futile et inutile mais tellement réussi dans son unique ambition. C’est un peu comme déguster une grosse sucrerie par gourmandise, d’ailleurs peut il en être autrement, c’est inutile, vain mais Dieu que cela est bon. On est seul au monde, les papilles en alerte, les doigts crémeux et sucrés, certain de la félicité à venir, notre taux d’endorphine et de sérotonine au plus haut. J’ai donc jalousement, sans honte et sans regret, dégusté « Dowton Abbey » comme un énorme cupcake !!!

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