La guerre des mondes

Quelques survivants éparpillés, des chiens robots tueurs empruntés à Black Mirror et une forme d’apathie générale sans doute à mettre sur le moral en berne des protagonistes dont la plupart des proches sont morts.

L’emprunt à H.G Wells semble se limiter au concept de l’invasion extra-terrestre et au titre lui même. C’est une forme de produit d’appel et une série de promesses non tenues. La faute à plusieurs éléments, d’abord mon goût personnel évidemment, je ne dois pas être la cible probablement et c’est mieux comme ça, en cas d’attaque extra-terrestre il vaut mieux ne pas être la cible ! Blague à part, il me semble qu’il y a dans cette série beaucoup trop d’intrigues inutiles, qui ne contribuent pas à faire avancer l’intrigue principale dont on finit par se demander si elle existe vraiment tant elle est lente à se développer. On voit les épisodes passer et on se dit fatalement que tout ne pourra pas se résoudre en une saison et qu’à ce rythme il risque d’en falloir beaucoup… trop de saisons…
Et puis comment ne pas parler de la musique. Alors qu’elle aurait pu contribuer à la narration, à apporter du rythme, on a ici une création qui semble loin de l’image, déconnectée. On imagine aisément ces plages de musique électro qui se suffisent à elles-mêmes et qui, plaquées sur l’image n’apportent rien ou pire, contribuent à la lenteur, à l’absence de rythme, de tension, d’émotion. Certes, la critique est aisée mais je sais combien l’art est difficile et combien il peut apporter à l’œuvre qu’est un film et ce, quel que soit son format.

Alors en guise de guerre des mondes, je vous invite plutôt à vous tourner vers la série Apocalypse. Une collection de documentaires fouillés, précis, avec un art du récit et une force de vie redonnée à des image d’archives. Simplement exceptionnel ! La guerre des mondes c’est le titre choisi pour les 6 films retraçant la période 1945-1991. Quant à la musique, elle a été confiée comme depuis le début de la collection à Kenji Kawai qui depuis Ghost in the Shell a montré combien la musique pouvait être une alliée fidèle de la narration et de l’émotion.

Comme l’a dit John (Rambo bien sûr) « c’est pas ma guerre » enfin pas la série, mais le documentaire oui !!

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